Carnet Kara-ori Rose
Kimono Japonais
Fait de soie teintée au beni (pigment extrait des pétales de carthame) et laquée d’or, notre motif Kara-ori Rose s’inspire d’un kimono datant de la période Edo, où il était utilisé comme costume pour le style théâtral Nô. Cette broderie a également inspiré notre premier modèle, Kara-ori, de la série Kimono Japonais.
Numéro GTIN: 9781439798157
Article №: FB9815-7
Détails du produit
Format | Ultra |
Taille | Largeur: 175 mm Hauteur: 225 mm Profondeur: 12 mm |
Intérieur | Ligné |
Nombre de pages | 176 |
Fermeture | Reliure Cousue Smyth |
Couleur | Rose fuchsia |
Couverture | Softcover |
Type d'armure | Fermeture Élastique |
Type de poche intérieure | Pochette mémos |
Papier intérieur | Lisse |
Couleur du papier | Crème |
Matériau | Couvertures cartonnées 100% recyclées |
Durable | Oui |
Poids du papier | 100 g/m² |
Autres caractéristiques
- Papier décoratif imprimé
- Papier certifié FSC
- Coutures filetées et de colle le cas échéant
- Dosserets en tissu
- Papier issu d’exploitations forestières durables
- Couverture et dos souples
Modèle original:
Modèle de costume karaori fabriqué pour le théâtre Nô Période:
XVIIIème siècle Région:
Japon Description
Des fleurs harmonieuses, des couleurs équilibrées et des détails d’une immense précision créent l’effet accrocheur et percutant de ce kimono japonais.
Conçu à l’origine comme un costume pour le style théâtral connu sous le nom de Noh, notre modèle Kara-ori laisse peu de doute quant à la raison pour laquelle Noh est dérivé des mots « compétence » et « talent ». Composé de rayures de soie laquées en or, c’est l’un des exemples de modèles textiles japonais les plus représentatifs que nous ayons trouvé. Il date de la période Edo (1615–1868) où le théâtre Noh, connu pour la somptuosité de ses costumes, était à son apogée. Après le succès de notre premier modèle Kara-ori, paru à l’automne 2022 dans une palette de couleurs inspirée des coraux, nous sommes ravis de présenter le modèle Kara-ori Rose à l’automne 2024, en tant que dernier titre de notre série Kimono Japonais.Le théâtre Noh est l’un des plus anciens arts scéniques au monde et a été transmis de génération en génération par des compositeurs et interprètes japonais. Les intrigues s’inspirent de la légende, de l’histoire et des événements contemporains, et sont structurées autour du chant et de la danse. Bien que le ton thématique soit bien souvent poétique, quoique monotone, les costumes sont tout autre. De fait, l’expression « drame du masque » est souvent utilisée pour faire référence au théâtre Noh en raison de l’importance accordée aux masques et aux costumes.Le terme karaori, duquel ce modèle tire son nom, fait spécifiquement référence au kimono pour femme traditionnel finement brodé comme celui reproduit ici. Les Karaori sont considérés comme l’un des plus beaux styles de costumes de théâtre au monde, en partie grâce à l’adhésion de l’aristocratie japonaise au style théâtral, aussi bien en tant que spectateurs qu’interprètes.Bien que le Noh soit un art japonais, le karaori signifie « tissage chinois », car le tissu utilisé provient de Chine. Et tout comme le costume reproduit dans notre collection Broderie de l’Opéra de Pékin, il aurait pu être confectionné pour un artiste masculin jouant un rôle féminin. Le matériau lui-même et le motif représenté auraient contribué à raconter l’histoire du personnage. Le brocart rigide crée un tissu épais et satiné qui ne se drape pas facilement et forme ainsi un effet angulaire évoquant l’esprit d’une femme noble. Le motif d’herbes fleuries permettait de souligner la féminité du personnage.À l’époque Meiji (1868-1912), le Noh atteignit de tels sommets qu’il fut largement introduit à l’étranger, inspirant des artistes du monde entier. William Butler Yeats, par exemple, a écrit un essai sur le Noh en 1916 qu’il a intitulé « Certain Noble Plays of Japan ». Et encore plus récemment, David Byrne des Talking Heads a découvert le Noh lors d’une tournée au Japon et, selon le critique musical américain Josh Kun, s’est inspiré des costumes rigides et très stylisés pour concevoir le costume d’affaires surdimensionné qui est devenu un incontournable visuel des concerts du groupe Talking Heads.Il existe encore aujourd’hui plus de soixante-dix théâtres de Noh à travers le Japon, qui a d’ailleurs été classé patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO. Ce bel exemple de costume de karaori peut être admiré à l’Art Institute of Chicago, dans le cadre de la collection de Otto C. Deering. Nous sommes honorés de travailler avec une pièce d’histoire aussi magnifique et culturellement importante pour créer ce modèle de carnet Paperblanks.